La majorité a approuvé à l'unanimité notre exécution budgétaire 2016, marquée par une diminution des dépenses, une réduction de la dette et une résorption des déficits antérieurs. Partie en laissant 510 427 euros de déficit en 2014, l'équipe de M. Delsol est ainsi revenue en trouvant un excédent de 56 964 euros...
Voilà, ce que nous avons laissé ! Tout cela montre que l'on a pu très bien, lorsque j'étais maire, maîtriser les dépenses tout en faisant de nombreux travaux (réfection des routes, réseaux et bâtiments publics).
Mais dès 2017, les dépenses sont reparties immédiatement à la hausse, l'épargne a été divisée par trois et l'année finit avec un déficit de 110 296 euros. Qu'en sera-t-il de 2018... ? Certes, il y a des dépenses contraintes mais en 2015 et 2016, il y en avait aussi !
Depuis deux ans, on passe notre temps à entériner les initiatives extérieures (intercommunalité et tout autreintervenant...). Les décisions se prennent ailleurs, Plouha ne fait que suivre...
A côté de cela, les seules initiatives municipales confinent à manipuler les symboles (nom de rue, inscriptions, changement de logo, médailles, pots, pétitions illusoires contre la loi (compteurs linky, radars embarqués...) sans s'oublier au passage (indemnités d'élus, frais de voyage...). Ces délibérations « faciles » ou qui ne servent à rien, donnent l'impression de l'action... mais une action fictive et démagogique qui se résume à « du pain et des jeux » tandis que les sujets de fonds et d'avenir ne sont pas traités.
Nous adhérons toutefois aux projets maintenus que nous avions initiés (restauration du porche de Kermaria, valorisation du littoral, travaux de voirie et sécurisation) indispensables, notamment pour favoriser l'économie et l'emploi.
En revanche, nous déplorons le projet confus de Triskalia. La seule chose claire, c'est le prix, qui dépasse aujourd'hui 740 000 euros en plus de l'acquisition de 140 000 euros...
Enfin, je regrette l'attitude de la majorité qui, pour escamoter le débat démocratique, fixe volontairement les conseils les deux soirs de semaine où je suis impérativement retenu par mon travail alors que cela pourrait très bien se faire les trois autres soirs ou le week-end... Belle vision de la démocratie et du respect de l'opposition de la part de ceux qui donnaient des leçons... Cela confine à un mépris des électeurs que nous représentons. La majorité doit respecter la diversité professionnelle et générationnelle voulue par les Plouhatins !
Eric Duval