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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 18:50

I - Débat d'orientations budgétaires du 28 février

Les documents jaunes sont issus du débat d'orientation budgétaire du conseil municipal séance du 28 février :

img092

Vous y trouverez ci dessus dans : équipements sportifs (cliquez sur l'image)
-vestiaires stade municipal - construction 334 000 euros
-vestiaires stade municipal - viabilisation 30 000 euros

img093

Voyez l'image ci-dessus dans  : travaux en régie (cliquez sur l'image)
-vestiaire stade municipal - construction : 61 500 euros

Donc bien un total de 425 000 euros.


II - Commission des plis du 13 mars

Le document ci dessous (cliquez sur l'image) est l'estimation de l'architecte communiqué à la commission d'ouverture des plis du 13 mars.

img091
Il concerne seulement la construction des vestaires, ce qui correspond aux 334 000 euros précédents + 61 500 précédents =  395 500 euros
le coût de la construction TTC est ici estimé un peu moins à 383 542 euros.

La commission a ouvert les offres pour la construction par entreprise pour chacun des lots, c'est-à-dire ce qui correspond aux 334 000 euros du débat d'orientation budgétaires.
Le total des offres les plus basses atteint 173 555 au lieu de 219 000 HORS TAXE.

L'architecte va maintenant étudier en détail toutes les offres pour savoir lesquelles sont les plus intéressantes sous le rapport qualité/prix. La commission se réunira donc dans quinze jours pour statuer sur les propositions et analyses de l'architecte. Il est possible que la commission retienne des offres plus élevées présentant une meilleure qualité.

A supposer que la commission retienne pour les six lots les offres les plus basses, les 173 555 euros HT s'ajouteraient donc aux 73 000 euros HT de travaux en régie plus les frais de 28 687 euros =  275 242 euros x TVA 19,60 % = 329 189 euros TTC au lieu de 383 542 prévus.

Auxquels, il faudrait ajouter les 30 000 euros de viabilisation.

Le total global serait alors de 369 189 euros.

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 11:10

 

Il n'y a pas de raisonnement sans comparaison.

Très souvent la majorité départementale fait état de millions d'euros pour justifier son action, mais sans comparaison avec les autres départements.... Cela n'a donc pas de sens.

Il faut en effet comparer les dépenses du Conseil général des Côtes d'Armor en euro par habitant avec les dépenses des autres départements métropolitiains, hors Paris, pour mesurer les points forts et les points faibles de la gestion départementale et dresser le bilan de la majorité sortante.

Cela vous permettra ainsi de vous positionner vis-à-vis de la gestion de votre département et de faire votre choix objectivement entre un candidat qui soutient la majorité départementale et un candidat qui ne se reconnaît pas dans la gestion départementale actuelle.

Vous pouvez consulter les tableaux du site internet du Département des études et statistiques locales – DGCL, rubrique "Finances locales" puis "Budgets locaux en chiffres" puis "Finances des départements", en cliquant sur le lien suivant :

http://www.dgcl.interieur.gouv.fr/sections/les_collectivites_te/finances_locales/budgets_locaux_en_ch/finances_des_departe/

 

Ces analyses permettent donc de dresser les tableaux de synthèse suivants :

En 2008


 

Social

eur / hab.

Investis

sement
Routes

eur./hab.

Pompiers

eur./hab.

Dette

eur./hab.

Epargne

eur./hab.

Charge de personnel / budget fonct.

Fiscalité

2002-2009

Côtes d'Armor

396

54

27

450

66

27%

+ 32%

Moyenne nationale

453

76

36

382

82

21%

+ 27 %

Rang /95 départements

69e

80e

65e

62 e

60e

92e

 

 

En 2010

 

Dép d'invest

eur / hab.

Charge de personnel/

budget de fonction-nement

Dép totale d'aide sociale

eur./hab.

Dep nette d'aide sociale

Routes global

 

Routes invest


colleges invest

eur./hab.

Côtes d'Armor

206

26%

427

367

76,6

43,4

 

20,7

Moyenne nationale

265

21%

498

430

86

64,6

 

38,3

Rang /95 départements

71e

86e

71e

73e

68e

83e

 

73e

 

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 10:47

 


BATIMENTS (depuis 10 ans)


Trop souvent on crée la structure qui ne correspond pas un besoin existant, quand l'essentiel est négligé. On avise ensuite pour voir comment remplir les bâtiments...

4 000 000 euros pour la maison départementale des sports (loge les comités sportifs)
5 000 000 euros pour la base sportive de Guerlédan
5 500 000 euros pour la maison du département de Guingamp
9 000 000 euros pour l'aéroport de Saint-Brieuc
13 000 000 euros pour rénover le Conseil Général
dont 4 500 000 euros pour le bâtiment neuf, 1 500 000 euros pour rénover « l'hémicycle », 600 000 euros pour les bureaux du président

etc...
_______________________
Total : 72 000 000 euros

20 000 000 euros prévus pour les maisons du département de Lannion, Loudéac et Dinan

PERSONNEL-DIRECTION

10 emplois fonctionnels au lieu de 4 nécessaires (entre 7000 et 10000 eur./ mois

logement de fonction
prime de responsabilité DGS (jusqu'à 15 % du salaire brut)
prime d'astreinte DGA
voiture de fonction pour chaque

16 directeurs au lieu de 10 maximum (entre 5000 et 6000 eur./mois)

15 vices-présidents (3200 eur./mois) pour 5 commissions
-
téléphone portable (smart-phone) pour chacun
-
véhicules de fonction : impossible de connaître le nombre


Rappel : Rapport Chambre Régionale des Comptes 2000 - "Les 11 élus, présidents et vice-présidents, utilisent 19 véhicules qui sont à leur disposition la journée, le soir et le week-end sans aucun contrôle de leur utilisation".
"De très nombreux déplacements sont effectués en dehors du département, notamment le week-end et pendant les périodes de congés d'été ou de fin d'année dans le sud de la France (exemples : Antibes 31/12/1994 - Beausoleil 4/08/1996 - Lançon de Provence 15/07/1997 - Narbonne 3/08/1997 - Aix en Provence 17/07/1998 - Brignoles dans le Var 24/07/1998 …) Les missions correspondant à ces déplacements n'ont pu être justifiées".

Condamnation 11e chambre Correctionnel de Paris 4 avril 2008. Extrait journal Ouest France : "L'ancien président Charles Josselin et le président PS du conseil général des Côtes-d’Armor Claudy Lebreton ont été reconnus coupables mais dispensés de peine le 4 avril pour avoir utilisé à des fins personnelles des voitures ou un logement de fonction, fin des années 1990. Cinq autres prévenus, l’ancien maire PS de Lannion Alain Gouriou et quatre directeurs du conseil général costarmoricain, ont été eux aussi jugés coupables et dispensés de peine pour un usage illégal de véhicules de fonction par la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris, où le procès a été délocalisé après une instruction menée en Bretagne".


MANDATS SPECIAUX
– Déplacements des vice-présidents pris en charge par le Conseil général

Ces déplacements doivent se faire "dans l'intérêt du département". Certains ne semblent pas répondre à cette exigence :

Déplacements du Conseiller général de Plouha :
Vendée – 8 novembre 2008 pour le Vendée Globe
Vendée – 2009 pour visiter le collège Tabarly

Pologne
– du 16 au 18 juillet 2010 pour les 600 ans de la bataille de Grunwald

Déplacements du vice président à la culture de 2004 à 2011:
Croatie
pour La rencontre de Rijcka
Autriche
pour Les rencontres de Linz
Allemagne
pour Les rencontres de la culture de Cologne
Lituanie
pour Les rencontres de Vilnius
Italie
pour Les rencontres du Lazio
Norvège
pour Les rencontres de Stavanger
Espagne
pour Les rencontres de Séville
Roumanie
pour Les rencontres de Sibiu
Irlande
pour Les rencontres de Dublin
France pour Les rencontres d'Avignon
du 12 au 18 juillet 2004
du 12 au 19 juillet 2005
du 15 au 23 juillet 2006
du 12 au 21 juillet 2008
du 12 au 20 juillet 2009

Et paralèlement les dépenses d'intervention du Conseil général diminuent, c'est-à-dire le service public départemental

 

(établi d'après les chiffres donnés par la majorité départementale)
Evolution des dépenses d'intervention du Conseil général

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 23:35

 

La réponse du Maire de Plouha parue le 9 mars dernier soulève de nombreuses questions...

Jusqu'ici on attendait tout de l'Agence Régionale de la Santé. On apprend aujourd'hui qu'elle est jetée aux orties alors qu'elle devait financer le projet... L'hôpital de Paimpol ne devait-il pas participer au projet ? Il n'en est pas question dans la réponse... La commune achète le cabinet existant pour environ 1 300 000 euros (chiffre communiqué par la commission des finances de févérier. Il s'agirait en fait d'après les vendeurs de 492 000 euros) : le prix ne sera remboursé par les loyers modérés que dans des décennies... (sans compter le coût d'entretien, les charges, etc...). On ne peut pas parler d'« opération blanche » comme dit le Maire. Mais d'ailleurs, la commune achète-t-elle vraiment, puisque le Maire a déclaré en conseil que c'était un « projet privé » alors qu'il disait l'inverse jusque là ? Et du coup, qu'en est-il de l'annexe de Pléhédel ? Le maire de Pléhédel vient de repousser la mise à disposition d'un local privé pour s'associer au projet public de Plouha en réhabilitant l'ancienne mairie... Enfin au conseil du 28 février, le Maire de Plouha a parlé d'une grande réunion qui aurait eu lieu quelques jours auparavant avec tous les professionnels de santé... Et là plus rien...

Face à ces incohérences, la question de fond (pénurie de médecins) demeure donc sans réponse. Il est étonnant de voir un élu local tout attendre de l'Etat alors qu'il a la maîtrise des choix budgétaires. Pas un mot sur la maison médicale ou sur le dispensaire dans son livret de 16 pages, ni dans sa profession de foi... alors que le social est bien la compétence principale du Conseil général.

Au risque de décevoir M le Maire, contrairement à ce qu'il souhaiterait, je ne fais pas de politique nationale... La réalité des élections cantonales est de désigner quelqu'un qui devra représenter une population et un territoire au niveau du Conseil général. Donc, si on doit faire un bilan lors de l'élection cantonale, ce n'est pas celui du gouvernement (on le fera en 2012), c'est celui du Conseil général qui a aussi une responsabilité forte par rapport aux problèmes de notre département. Il gère en effet un budget de 570 millions d'euros. Socialiste, le Conseil général n'a rien de social..., puisque l'aide sociale par habitant est très inférieure à la moyenne nationale, qu'il n'y a aucune politique pour lutter contre la désertification médicale (d'autres conseils généraux agissent comme le Conseil général (PC) de l'Allier...). Le dernier rapport de la Chambre régionale des Comptes souligne noir sur blanc que « le département des Côtes d'Armor est l'un de ceux qui consacre le moins à l'aide sociale ». La politisation du débat local est bien commode pour dissimuler un bilan insatisfaisant avec des gaspillages scandaleux...

Conseiller général, je défendrai deux axes contre la désertification médicale. D'une part, une meilleure gestion du dispensaire départemental de Plouha. Il doit accueillir au plus vite le nouveau médecin (toujours dans un mobile-home) en attendant qu'il intègre la nouvelle structure. D'autre part, une politique de santé pour inciter les nouvelles installations (financement partiel de la maison médicale,bourses d'étude contre une installation dans notre département durant quelques années).

Un conseiller général ne doit pas se lamenter devant la situation générale en baissant les bras, il doit innover pour préparer l'avenir.

Eric Duval, candidat aux élections cantonales

 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 23:31

 

Loin de toute idéologie politicienne stérile pour cette élection locale, je défendrai une gestion de bon sens pour le canton dans lequel j'ai grandi. Réduisons le train de vie du Conseil général : 13 millions pour rénover le Conseil général, 15 vice-présidents (à 3200 eur./mois) au lieu de 5, voitures, voyages, 26 directeurs au lieu de 10... Avec les routes (D786, D79!), le patrimoine (Kermaria!) et le tourisme, le SDIS, je défendrai trois priorités :

SANTE-SOCIAL : Notre département est l'« un de ceux qui consacre le moins à l'aide sociale » (rapport de la Chambre des comptes). Luttons contre la désertification médicale, le dispensaire de Plouha doit accueillir le nouveau médecin en attendant la nouvelle structure, finançons la maison médicale, attribuons des bourses d'étude aux étudiants en médecine avec engagement d'installation. Pour la dépendance,créons plus de places dans les maisons de retraites (le Conseil général ne donne que 2000 euros pour créer de nouvelles places contre 18000 dans l'Ille-et-Vilaine et 21 000 dans le Morbihan !). Pour le maintien à domicile, le soutien actif au Comité Cantonal d'Entraide est essentiel.

ECONOMIE-EMPLOI (objectif permanent!) : Tandis que les autres départements bretons ont connu une hausse du chômage de 1 % en 2010, les Côtes d'Armor sont à 4,7 % (selon TPG Bretagne) ! C'est le résultat de 35 ans de sous-investissement économique local. Investissons davantage dans le développement et la diversification du tissu économique pour permettre aux jeunes et à tous de trouver un emploi ici
.

AGRICULTURE-ENVIRONNEMENT : Notre département n'est-il pas l'un des plus agricoles? Pourtant moins d'1 % du budget départemental est consacré à l'agriculture ! Augmentons l'aide aux mises aux normes européennes (volailles en 2012 et porcines en 2013), soutenons les CUMA et l'installation des jeunes... Le Conseil général a diminué le budget environnement de 50 % alors que le Conseil régional lui reproche son désengagement dans la lutte contre les algues vertes : finançons leur traitement (SMITOM Lantic).

Elu, je serai immédiatement disponible pour servir notre département et prêt à rendre service à tous les habitants du canton.

Eric Duval

 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 23:28

 

Le projet d'acquisition et construction atteindra 1 300 000 euros environ, dont seulement 10 % seront financés par l'Agence Régionale de la Santé (ARS). Le reste sera pris en charge par la commune de Plouha (cependant la Commune ne budgète rien pour 2011). Toutefois, le coût semble énorme pour un résultat bien hypothétique.

En effet, il est d'abord difficilement compréhensible de voir où est l'intérêt de transformer un bâtiment privé en bâtiment public qu'on va ensuite relouer à ses anciens propriétaires. On va par ailleurs racheter des cabinets fort cher alors que finalement ils n'ont trouvé aucun repreneur. De plus, si la totalité des médecins existants ne se sont pas aujourd'hui réunis dans la maison médicale, alors qu'il y a un cabinet de libre, cela laisse à penser pour le futur un exercice en commun pour le moins difficile. Ensuite, dès lors que l'ARS participe au financement du projet elle imposera des obligations de gardes aux médecins qui s'y installeront, ce qui risque de poser des problèmes de disponibilité et d'attractivité pour les candidats potentiels. Finalement le projet d'un nouveau bâtiment n'apporte pas de solution au problème auquel nous somme confrontés : la pénurie de médecins.

Le problème est national. En effet, seulement 9 % des médecins diplômés l'an passé se sont installés en milieu rural. Les syndicats de médecins tiennent à maintenir un numerus clausus très fermé et un paiement à l'acte et non au forfait. La mentalité de la profession a évolué vers une médecine de type salarié, ce qui signifie que pour faire le même service que celui qu'on a connu avec les 5 médecins du canton, il en faudrait aujourd'hui 3 à 4 de plus. Nous sommes toutefois en position de faiblesse face aux nouvelles exigences de la profession, d'autant plus qu'il s'agit d'une question essentielle pour maintenir la vie dans les territoires ruraux.

Si nous pouvons faire quelque chose au niveau local, il faudrait que nos efforts aillent dans le bon sens en s'attaquant au vrai problème : la pénurie de médecins. Dans ce cadre, deux axes pourraient être mis en oeuvre par le Conseil général :

D'une part, une meilleure gestion du dispensaire départemental de Plouha. Il n'accueille qu'une assistante sociale trois matinées par mois. Il y existe 4 bureaux dont un bureau médical. Le bâtiment sert pour le reste à abriter des huissiers de justice, ce qui n'est pas sa vocation. Il doit accueillir au plus vite le nouveau médecin de Plouha toujours dans un mobile-home. De même, utiliser les 39 dispensaires du département pour accueillir des médecins permet une aide à l'installation, sans créer de nouvelle structure et sans les obligations de l'ARS.

D'autre part, le Conseil général des Côtes d'Armor n'a jamais mis en place de politique de santé pour inciter les nouvelles installations. Plusieurs solutions sont pourtant envisageables à commencer par un financement partiel de la maison médicale par le département. Mais il faudrait surtout faire comme le Conseil général de l'Allier : créer une politique d'incitation à l'installation des médecins en zone rurale. De même, pourrait-on envisager des aides à l'exercice ou un partenariat avec certaines universités en attribuant des bourses aux futurs médecins contre une installation dans notre département durant quelques années.

La pire des choses serait de ne rien faire, comme c'est le cas actuellement.


Eric Duval Candidat aux élections cantonales à Plouha

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 23:28

 

I - Fonctionnement

Report d'excédent


Vous proposez un report d'excédent en fonctionnement de 528 000 euros et 508 000 en investissements. Un tel report signifie que vous imposez excessivement le contribuable comme le confirme d’ailleurs les taux d’imposition largement supérieurs à la moyenne nationale et même supérieurs à la moyenne départementale. Une collectivité n'a pas a faire des économies sur le dos du contribuable. C'est la raison pour laquelle nous ne pourrons que vote contre les taux d'impositions que vous proposez.

Nous proposons donc de diminuer le report sachant qu’il ne s’impose pas afin de dégager plus d’autofinancement.

Centre de loisir


Le résultat 2011 est étonnant : 39 000 de recettes, 110 000 euros de dépenses, déficit record de 71 000 euros. Il y a donc un gros problème...

Rémunération


Quand vous serrez la vis aux subventions des associations et primes des agents, vous conservez une indemnisation d'élus poussée au maximum du maximum: 2 400 euros comme maire qui s'ajoutent aux 3200 euros de vice-président du conseil général... En période difficile, ce n'est pas véritablement un très bon signe donné en direction de ceux qui sont en difficulté... On doit être rémunéré à proportion du travail que l'on fait. Pas plus.

II – Investissements

 

Ce quatrième budget semble donc marquer les grandes orientations de votre mandat en terme d'investissement avec la mise en place d'emprunts correspondants. C'est la raison pour laquelle nous formulerons plusieurs observations sur les grandes masses d'investissement.

1 – Patrimoine

Eglise :


Nous sommes d'abord étonnés de voir un reste à réaliser de 34 267 euros pour les travaux de l'Eglise et des chapelles. Cela fait en effet 38 mois que l'église est dans cet état, mais 12 mois qu'on a inscrit les crédits pour restaurer la voute... On se demande bien pourquoi rien a été fait depuis un an alors que les crédits ont bel et bien été votés ? Quand les travaux vont-ils commencer ?

En revanche, nous sommes satisfaits de voir, que vous inscrivez 35 000 euros supplémentaires cette année pour la voûte de l'église ainsi que 3000 euros pour le moteur des cloches. Cela fait donc 70 000 euros (reste à réaliser et opération nouvelle) pour réaliser des travaux estimés à 35 000 euros... Je pense que vous réorienterez logiquement le surplus vers le remontage des vitraux...

Par ailleurs je ne comprends pas bien pourquoi le projet de contrat de territoire (voté par le Conseil communautaire du 25 janvier dernier) qui répartit les aides du Conseil général pour les années à venir avec 450 000 euros pour notre commune, ne prévoit que des subventions pour les salles de sports à Plouha et par exemple rien pour les travaux de l'église. Le Conseil général finance pourtant 20 % des réparations de toiture de l'église de Pléhédel...

campagne 2011 003

Chapelles :


Vous inscrivez 134 390 euros pour la restauration de la chapelle de Kermaria avec un emprunt correspondant de 150 000 euros. Initialement, il était convenu que la première tranche soit subventionnée par l'Etat, par le Conseil régional et par le Conseil général, ce dernier pour 25 %. Cette année, vous avez voté au Conseil général un budget qui a supprimé toutes les aides au patrimoine, alors que c'est une richesse essentielle pour la sauvegarde de la culture bretonne et pour l'activité touristique. De même, vous avez voté la baisse du budget départemental consacré au tourisme. C'est mal venu pour un secteur économique essentiel à notre département qui vient de reculer du 10e au 14e rang des départements touristiques.

Résultat de ce désengagement, la commune ne recevra donc aucune subvention départementale et devra prendre en charge les 25 % qu'elle devait recevoir du Conseil général pour restaurer la fresque de Kermaria.

2 - Social

Maison d'accueil spécialisée :


On voit ici l'emprunt de 190 000 euros pour l'acquisition du terrain du Bourdeau. D'où en est l'acquisition ? est-elle faite ?

Il aurait été plus prudent de surseoir à l'acquisition pour une somme très importante d'un terrain dont la constructibilité est aujourd'hui discutée devant le tribunal administratif... Il convenait d'attendre la décision de la justice, avant d'acquérir car, si cela se trouve, nous aurons finalement acquis un terrain non constructible qu'il faudra relouer aux agriculteurs indument évincés... Cela fera beaucoup d'argent public gaspillé : prix d'acquisition, indemnité d'éviction de 35 000 euros, emprunt injustifié avec les intérêts, etc... (environ 250 000 euros pour rien).

Nous maintenons notre position d'implanter ce projet sur le terrain de foot qui doit être déplacé tel que le prévoit votre PLU et votre étude d'urbanisme (qui elle aussi nous a coûté cher pour pas grand chose...).

Maison médicale :


Vous l'aviez promise pour mars 2010..., puis pour mars 2011..., le projet de maison médicale reste au point mort. Les Plouhatins seront en effet surpris de voir qu'il n'y a pas un centime d'inscrit pour la maison médicale dans le budget 2011.

Aussi inquiétant, les professionnels de santé nous demandent d'où en est le projet pensant que c'est la mairie qui le pilote, tandis que la mairie nous dit que ce sont les professionnels qui mènent le projet...

Et pendant ce temps là, les plouhatins vont toujours consulter dans un mobil-home qui n'était prévu que pour 6 mois... Du provisoire va donc durer alors que le dispensaire départemental est quasi inoccupé comme tout le monde pourra le vérifier. Là aussi, il y a une carence du département dans la gestion de ce bâtiment qui doit pouvoir accueillir le nouveau médecin en attendant que le projet de maison médicale se concrétise...

3 – Travaux

Urbanisme :


Nous avons recensé que, contre l'avis DDE, vous avez délivré expressément ou tacitement au moins:

3 Certificats d'Urbanisme en zone A et NH

2 Déclarations Préalables en extension de hameau

3 Déclarations Préalables contre l'avis de l'architecte des bâtiments de France

1 Déclarations Préalables en zone A

8 Permis de Construire en zone A ou NH

La commune subit actuellement un déféré du Préfet (il y en a 3 ou 4 par an par département pour sanctionner les maires qui violent délibérément la loi) : du jamais vu à Plouha! Et lorsqu'il ne demande pas le retrait pur et simple des actes illégaux du maire, le Préfet « appelle votre attention sur la fragilité de l'autorisation, qui, en cas de recours de la part d'un tiers, pourrait faire l'objet d'une annulation par le juge administratif ».

C'est en effet là que le bât blesse. Toute illégalité est susceptible d'engager la responsabilité de la commune de même que des erreurs et engagements non tenus (CU non suivi d'un PC) à procéder ainsi, on n'« arrange » personne... D'autres communes se sont engagées sur cette voie dangereuse et plus aucune assurance ne veut les prendre en charge !

De plus, nous venons de découvrir avec stupeur que vous faites actuellement pression, avec menace de sanctions disciplinaires, sur votre personnel pour délivrer de fausses indications à la population sur la constructibilité des terrains et autres opérations... avant les élections cantonales. Certains agents viennent d'ailleurs d'adresser un signalement au Procureur de la République pour dénoncer ces faits. Tout en piétinant une fois de plus le travail consciencieux de votre personnel, vous trompez la population dans un but strictement électoraliste...

Pour ménager les susceptibilités avant les élections cantonales, vous avez également promis à plusieurs de nos administrés une révision du PLU en avril prochain, avec la création de zones constructibles... Une nouvelle fois, on se convaincra assez vite de la légèreté blâmable de ces paroles puisqu'il n'y a pas 1 centime d'engagé pour une quelconque révision de PLU dans le budget 2011.

P011210 12.24

Routes :


Comment se fait-il que depuis trois ans vous n'ayez refait qu'une seule route qui n'était pas une urgence (Port-Moguer) ?

Comme votre propre commission des finances le dit elle-même, on ne peut que déplorer la très faible somme de 200 000 euros attribuée aux routes cette année, alors que la voirie communale est dans un très mauvais état faute de réparation régulière depuis 3 ans. Il faut quand même savoir que Lanloup consacre 200 000 euros à ses routes et Plouhran 300 000 euros, pourtant ces communes ont moins d'habitants et nettement moins de kilomètres de routes...

Par ailleurs, vous consacrez 150 000 euros de travaux en régie pour les routes. Comme le signale votre commission, d'une part, c'est loin d'être un investissement (simple bouchage de nids de poule...) et d'autre part, il faudra certainement plus...

Là encore, on ne comprends pas bien pourquoi sur les 450 000 eur., le projet de contrat de territoire ne destine aucun financement du Conseil général à notre voirie communale... Elle en a pourtant bien besoin ! La totalité est consacrée aux salles de sports... Le Conseil général subventionne pourtant la voirie de Lanloup...

On attirera également l'attention du conseil sur des besoins spécifiques : le parking du groupe scolaire privé (Monsieur le Maire, les enseignants vous ont attendu en vain pour la porte ouverte à laquelle vous étiez invité en tant que maire et conseiller général mais vous n'êtes pas venu, ni vous, ni aucun membre de la majorité... Les enfants, parents et enseignants du groupe scolaire privé sont-ils des citoyens de seconde zone indignes de votre intérêt ?), les trottoirs de la rue de Kermaria, le parking et les toilettes du Palus... (à ce titre vous m'avez communiqué la copie d'une lettre que vous avez adressé à une habitante le 21 février 2011 dans laquelle vous projetez les travaux du parking et des toilettes du Palus d'ici juin, mais rien n'est inscrit dans le budget 2011 à ce propos...)

Bref nous vous demandons de porter le budget routes à 500 000 euros.

4 – Sport


Vous souhaitez consacrer un total de 737 000 euros aux équipements sportifs soit la moitié des investissements nouveaux avec deux projets principaux : le club house et le fameux vestiaire...

Club House de tennis


Estimé à 150 000 euros il y a trois mois..., à 225 000 euros il y a deux mois..., il atteint aujourd'hui 268 000 euros avec une prévision d'emprunt de 150 000 euros. Là encore on s'interroge sur vos priorités quand le projet de maison médicale reste au point mort, quand les routes manquent terriblement d'investissement... De plus, pourquoi vient-on de faire un coûteux enrobé autour du club house qu'il va maintenant falloir défaire ? Le projet du club house n'était-il pas connu depuis longtemps ? depuis 2008... Cela manque de cohérence.... On espère que cette salle pourra servir également aux associations, particulièrement au bagad qui n'a toujours pas de salle alors qu'il fait quand même rayonner Plouha de manière remarquable...

Vestiaire


Il faut quand même rappeler les choses. A la demande des responsables du club de foot de l'époque (vous-même Monsieur le Maire et plusieurs autres, aujourd'hui conseillers municipaux avec vous), le projet de déplacer les terrains de foot vers la périphérie du bourg a été mis en place : le terrain d'entraînement au bout de la rue Kerivois et les grands terrains à Kerisago. Dans ce sens, la commune a donc exposé des frais importants : au moins une cinquantaine de camions de terre pour préparer le terrain de Kerivois (aujourd'hui prêt à accueillir les sportifs!). Le PLU n°1 a inscrit le projet dans la zone de Kerisago. Depuis 2008, vous avez poursuivi le projet de Kerisago dans les PLU n°2, n°3, n°4 et dans une étude d'urbanisme qui a coûté fort cher.

En effet, il n'est pas logique de geler les deux hectares de terrain de foot, constructibles en parfaite conformité avec la loi littoral et d'une valeur de plus de 1 000 000 euros. Ce serait par exemple un terrain idéal pour la Maison d'Accueil Spécialisée (au lieu du Bourdeau qui risque faire échouer le projet), pour du logement collectif ou de l'accession à la propriété pour les jeunes ménages... Cela permettrait également de pérenniser l'encrage des commerces au centre-bourg, facilement accessibles à pied à partir de ce terrain.

Dans l'intérêt du club, rester là ne peut que limiter les capacités d'extension future des terrains et des bâtiments en fonction de la progression du club.

Mais aujourd'hui, vous abandonnez le projet sous prétexte que le club de foot ne veut plus que le terrain soit déplacé. Est-ce la vraie raison ? Qui détermine les investissements à Plouha ? Aurait-on fait toutes ces dépenses pour rien ? Certes les équipes et les clubs changent... mais c'est toujours le même contribuable qui paie !

P011210 11.03

Quoiqu'il en soit, annoncé à 200 000 euros il y a trois mois..., à 350 000 euros il y a un mois..., le prix s'élève aujourd'hui à un montant ahurissant de 425 000 euros...! qui se décomposent de la manière suivante : 334 000 pour la construction par une entreprise privée, 30 000 euros pour la viabilisation et seulement 61 500 euros en régie.

Outre ce prix invraisemblable, une chose nous étonne particulièrement. Vous annonciez lors du dernier conseil une exécution en régie pour la moitié des travaux soit 175 000 euros (comme le souligne le procès verbal). La contribution des services est aujourd'hui réduite à 15 %, les 85% restants devant être réalisés par des entreprises privées... L'intérêt était justement de faire travailler nos agents sur ce projet.

Alors que la maison médicale reste au point mort, alors que l'investissement dans les routes est absolument dérisoire, alors que vous rognez sur tous les budgets associatifs, 425 000 euros pour un vestiaire cela ne semble pas raisonnable...

Alors que vous prévoyez d'emprunter un total de 490 000 euros pour la Maison d'accueil spécialisée, la chapelle de Kermaria et le club house, 425 000 euros pour un (simple?) vestiaire cela semble absolument déraisonnable !

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 11:12

Prochaines réunions publiques :

PLUDUAL : samedi 26 février, 16 heure, salle des fêtes

PLEHEDEL : samedi 5 mars, 16 heure, salle des fêtes

LANLEFF : Mercredi 9 mars, 17 heures

LANLOUP : samedi 12 mars, 16 heure, relais Saint-Roch


et n'oubliez pas la grande réunion de clôture :

PLOUHA : vendredi 18 mars, 18 heure, l'Hermine


Ouvert à tous : venez discuter et échanger !

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 21:54

C'est parti !

Plus d'une cinquantaine de personnes s'est rendue à l'invitation de la première réunion-débat organisée par le comité de soutien à la candidature d'Eric Duval, samedi 19 février sous un soleil printannier !

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Dernière mise au point pour préparer la réunion... (Francine Guyot, Eric Duval, Jean-Claude Le Guen)

L'assemblée regroupait des gens venus de Pléhédel, de Lanloup, de Pludual et de Plouha, soit des quatres coins du canton de Plouha. C'était aussi l'occasion de réunir des élus ou anciens élus de tout le canton, bons connaisseurs de la situation de notre territoire.

Autour d'un pot convivial, Jean-Claude LE GUEN, Maire de Plouha de 2001 à 2008, candidat aux cantonales de 2004, a ouvert le débat. Entant que président du comité de soutien, il a tenu à préciser "l'importance d'une candidature jeune, dynamique et compétente pour préparer l'avenir de notre territoire et donner une nouvelle impulsion au Conseil général pour permettre au département de rattraper son retard tout en préparant nos prochaines échéances plus locales".

Monsieur LE GUEN a précisé que le Comité de soutien compte déjà parmi ses membres :
- Francine GUYOT, Maire de Pludual de 1989 à 2008, candidate aux cantonales de Plouha en 2008
- Alain LE GUEN, Conseiller général de Plouha de 1964 à 1979 et ancien député et maire de Plouha
- Yvon BONNOT, notre ancien député, maire de Perros-Guirec.

campagne 2011 028
 

 

Monsieur LE GUEN a invité l'assemblée à "accompagner le changement que l'on souhaite mettre en oeuvre sur le canton, pour renouer avec une dynamique de croissance tournée vers l'emploi, qui doit rester au coeur de la politique départementale".

L'assemblée a accueilli avec enthousiasme les paroles de Monsieur LE GUEN. Le candidat a ensuite pris la parole pour remercier Jean-Claude LE GUEN du soutien qu'il apporte à sa candidature. "Avec Madame Francine GUYOT, votre aide préciseuse est un signe d'unité et de continuité essentiel. Cette unité est notre force". Il a également remercié Béatrice LE BOULCH, conseillière municipale, d'avoir accepté d'être sa suppléante (qui le rempalcera "en cas de décès" selon la loi...). Enfin, Eric DUVAL a tenu à adresser un remerciement particulier à Marie-Paule ARTUS et Françoise DISQUAY, conseillères municipales, "les chevilles-ouvrières de la campagne dont l'investissement admirable assure le succès de nos réunions"

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"A nous maintenant de proposer des projets vraiment utiles pour remettre le Département dans cette dynamique de croissance qu'il est temps de restaurer. Tant de projets essentiels pour le développement économique de notre territoire restent en suspend ou ne sont pas entrepris depuis trop longtemps dans le Département. Il est temps de rattraper le retard !".

 

Après avoir rappelé les cinq missions principales du Conseil général, Eric DUVAL a souligné les points forts et les points faibles de notre département. "Contrairement à ce que la majorité départementale laisse penser, le Département est en retard sur chacune de ses missions parmis lesquelles l'action sociale : la mission principale du Conseil général. "Le département des Côtes d'Armor est l'un de ceux qui investit le moins dans l'aide sociale" : c'est la Chambre Régionale des Comptes qui le dit. Qui l'eut cru après 35 ans de gestion socialiste ? Qu'on soit en retard en matière d'investissement, en matière de développement économique on pouvait s'y attendre... Mais en matière sociale c'est quand même le comble ! Le moins qu'on puisse dire, c'est que "l'habit ne fait pas le moine" et force est de constater que depuis des années les socialistes ont abandonné le social !


Eric DUVAL a ensuite poursuivi l'analyse des différents retards du Conseil général en matère d'investissements dans les collèges, dans les routes, dans les services d'incendie et secours, d'environnement, d'agriculture, etc... Les analyses chiffrées de la Direction générale des collectivités locales sont éloquantes sur le sujet. Les chiffres sont incontestables et vérifiables par touslink.

"Le défaut d'investissement durant autant d'années a un coût social très dur comme le révèle les chiffres fournis par le Trésorerie Générale de Bretagne. Tandis que les trois autres départements bretons ont connu une hausse du chômage de 1 % en moyenne en 2010, les Côtes d'Armor ont dépassé les 4 % ! Pareillement, pour le mois de janvier 2011 : le chomage est en baisse dans les départements bretons, sauf dans les Côtes d'Armor... Tout cela n'est pas le fait du hasard mais le résultat de 35 ans d'une politique qui s'est détourné de l'objectif pourtant central de lutte contre le chômage".

campagne 2011 035

La situation de notre département a suscité de nombreuses questions de la part de Michel LE PICARD, premier adjoint (2001-2008), François KERGADALLAN, adjoint à l'Environnement et au Patrimoine (2001-2008), André LE MASSON, adjoint aux finances (2001-2008), François SERVIGNAT, conseiller municipal à Pléhédel (2001-2008) et d'autres... :
- Avons-nous moins de recettes que les autres départements ?
- Les taux d'impositions sont-ils plus forts dans les Côtes d'Armor?
- Avec ces retards dans tous les domaines, où va l'argent ?

Le candidat a répondu a ces diverses questions : "les dotations d'Etat sont supérieures à la moyennes, les taux d'imposition aussi. Donc cela n'excuse pas les carences du Conseil général. L'argent ne va pas dans l'action sociale, pas dans les routes, pas dans le développement économique, pas dans l'environnement, pas dans l'agriculture, pas dans les collèges... alors où va l'argent ? Dans une politique des bâtiments départementaux dispendieuse : 72 000 000 d'euros cumulés depuis 2004 (dont 13 000 000 pour refaire luxueusement le Conseil Général, dont 500 000 euros pour les seuls bureaux du président), dans la création des Maisons du département (20 000 000 euros prévus) dans une multiplication des directeurs généraux (8 au lieu de 3), des satellites du Conseil général, dans les 950 000 euros du magasine des Côtes d'Armor, dans Armor TV, dans les 19 limousines du Conseil général, dans voyages des élus, dans le salaire des 11 vice-présidents au lieu de 6, etc..."

Le débat s'est ainsi prolongé avec grand intéret sur le rédécoupage de la carte de l'intercommunalité la possibilité de changer de communauté de commune, etc...


campagne 2011 038L'équipe de campagne : Jean-Claude LE GUEN (Président du comité de soutien), Françoise DISQUAY, Béatrice LE BOULCH (suppélante), Marie-Paule ARTUS.

On continua le débat dans une autre commune du canton très prochainement. Surveillez la presse !

Et rendez-vous pour la réunion publique de clôture avec présentation détaillée du programme le :

Vendredi 18 mars 2011, à 18 heures à Plouha salle de l'Hermine

 


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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 20:27

La réforme des collectivités votée le 16 décembre dernier va remplacer en 2014, les 52 conseillers généraux et les 16 conseillers régionaux des Côtes d'Armor par 35 « conseillers territoriaux » qui siègeront à la fois au Conseil général et au Conseil régional. Les 20 et 27 mars prochains aura donc lieu la dernière élection du conseiller général du canton de Plouha, l'occasion de revenir sur l'histoire cantonale depuis deux siècles...

 

Passionné d'histoire en général, passionné par l'histoire locale du canton dans lequel il a grandi, Eric Duval a souhaité retracer l'histoire politique du canton de Plouha depuis la Révolution, à partir de ses recherches aux Archives Départementales. L'article complet sera publié dans la prochaine édition des Carnets du Goëlo sous le titre« Histoire politique du canton de Plouha ». Il souhaite également témoigner de l'attachement qu'il porte à la politique de sauvegarde du patrimoine historique immobilier et mobilier du Département et particulièrement aux services des Archives Départementales, dont on ne peut que regretter la réduction drastique des crédits cette année...

 


Histoire des conseillers généraux de Plouha


Le 25 pluviôse an X (14 février 1802), le canton de Plouha est créé pour déterminer le ressort d'un juge de paix, avec les communes de Lanleff, Lanloup, Pléhédel, Plouha, Plouhran, Pludual, Tréveneuc et Saint-Quay. Mais la création de la commune de Binic et du canton d'Etables en 1821 va soustraire les communes de Saint-Quay, Plouhran et Tréveneuc. Les limites actuelles du canton sont donc fixées avec cinq communes : Lanleff, Lanloup, Pléhédel, Pludual et Plouha.

Créés le 28 pluviôse an VIII (17 février 1800), les conseillers généraux ne sont pas élus mais nommés par l'Empereur puis par le Roi, par arrondissement et non par canton. Il en est ainsi nommé sept pour l'arrondissement de Saint-Brieuc, parmi lesquels, à proximité du canton de Plouha, Louis Morand, armateur, maire de Paimpol, conseiller général de l'an VIII à 1815, suivi par Corouge, armateur à Paimpol et Jean-Joseph Nicol, marchand et maire de Paimpol, conseiller général nommé de 1816 à 1833. Le Conseil général dispose alors de peu de prérogatives. Tout au plus peut-il émettre des voeux ou avis sur les besoins du département.

Les premiers conseillers élus


A partir de 1833, les conseillers généraux sont désormais élus au suffrage censitaire à raison d'un par canton. Cela dit, le nombre de membre étant limité à trente pour chaque Conseil général, certains cantons sont associés comme celui de Plouha avec celui de Paimpol jusqu'en 1836 et avec celui d'Etables à partir de 1840. Les premières élections cantonales se déroulent le 14 novembre 1833. Le scrutin est âprement disputé et donne l'avantage au conseiller général sortant (en place depuis 1816), Joseph Jean Nicol, maire de Paimpol. Mais en 1834, les 77 électeurs des cantons de Plouha et Paimpol décident d'élire le maire de Binic, François Le Saulnier de Saint-Jouan, armateur à Binic. Président du Conseil général à partir de 1835, il sera reconduit jusqu'en 1847. Cela dit, aux élections de 1840, le canton de Plouha est associé à celui d'Etables pour élire Louis Bernard de Rennes, fils d'un négociant de Brest originaire de Pleubian et d'Yvonne Lesné, fille et petite-fille du maire de Plouha. Avocat, puis haut magistrat à Paris, candidat des libéraux, il est constamment réélu député jusqu'en 1848. Bernard préside le Conseil général de 1844 à 1848. Le conseil ne se réunit qu'une fois par an. Durant son mandat, le plus gros investissement est le débarcadère pour la marne à Port  Moguer (dont Bernard avance personnellement le financement) et la création de la D 21.


4 - Bernard 1Louis Bernard de Rennes


1848, la nouvelle République met en place le suffrage universel direct. Le conseiller d'arrondissement Curatteau de Courson tente de se faire élire au Conseil général mais perd l'élection contre un médecin de Lanloup, Pierre Chaumont (59,44%). Toutefois, le retour d'un régime impérial à partir de 1852 provoque de nouvelles élections. Les candidatures des anciens maires de Plouha, Curatteau et Allain pèsent peu face à celle du général-comte Charles de Goyon, aide de camps de l'Empereur (96,7%) reconduit en 1855, avec 96,92%. Ces résultats étonnant, qui plus est pour un homme qui n'habite pas le canton, reflètent une candidature officielle !

6 - Goyon 1
Charles de Goyon

La place qu'il occupe auprès de l'Empereur éloigne le général du département, souvent absent aux sessions du Conseil général mais on s'enorgueillit de ses exploits militaires chargé de diriger l'armée d'occupation à Rome.
Sénateur, président du Conseil général depuis 1861, il peut enfin siéger en 1863: « Notre noble Empereur Napoléon III a daigné me permettre de venir prendre ma place parmi vous, je m'en applaudis, toujours heureux et fier de concourir avec vous, aux améliorations qui sont dans sa pensée, comme sont le but de ses constants efforts ». Illustration concrète des efforts de modernisation du pays, le canton de Plouha bénéficie d'investissements importants : D 786 refaite, entretien de Notre-Dame de Kermaria et du Temple de Lanleff « glorieux témoignages de l'habileté et de la foi de nos pères », équipements maritimes (amer de Plouha en 1867 ; débarcadère de Bréhec pour l'exploitation des « engrais de mer » ; balise du Taureau au large la pointe de la Tour, en 1863)...


Conservateurs et Républicains


Le général décède en mai 1870, les élections cantonales de juin 1870 attribuent 54 % au gendre de Bernard de Rennes. Le nouveau conseiller général, Edme Armet de Lisle, est également magistrat, conseiller à la Cour impériale de Paris (cour d'appel), âgé de 59 ans. La mise en place de la nouvelle République ne l'empêche pas de se maintenir dans son mandat aux élections d'octobre 1871 qu'il remporte avec 60,58% des voix. L'élection de 1874 oppose Armet de Lisle à une personnalité politique d'envergure nationale : le député républicain Alexandre Glais-Bizoin. Ne rentrant dans aucun débat national, Armet remporte l'élection avec 60,61% des voix. Il sera candidat en vain à la présidence du Conseil général. Armet place souvent sa compétence juridique au service de ses collègues. On notera durant son mandat, la création d'un syndicat des gens de mer à Plouha.

9 - Armet
Edme Armet de Lisle

A la suite du décès d'Armet - dont le Conseil général salue le « haute intelligence », le « coeur droit » et la « noblesse de sentiments » - de nouvelles élections sont prévues le 14 février suivant. L'improvisation de la campagne, tout autant que l'absence de candidature du maire et conseiller d'arrondissement Pierre-Marie Jouvelin donne un avantage important à Alfred Bessard, notaire, républicain et candidat unique. Mais parallèlement, après un an de présidence républicaine de Jules Grévy, le canton de Plouha ne semble pas adhérer longtemps au nouveau courant. Les électeurs sont convoqués en janvier 1880. Cette fois-ci, un homme qui n'est pas issu de la commune chef-lieu est candidat : le marquis Bruno de Boisgelin de Pléhédel. Petit-fils d'un député de la Seine et l'Ile-et-Vilaine, fils d'un pair de France, Boisgelin s'inscrit dans la continuité politique de ses prédécesseurs et relaie toute l'inquiétude des campagnes face aux bouleversement que connaît la société depuis un an. Boisgelin, « candidat conservateur » obtient dès le premier tours 59,32%, contre Bessard 34,95%. Quelques jours plus tard, les élections au conseil d'arrondissement confirment la tendance en faveur des Conservateurs Jouvelin obtenant 71,72 % contre Bessard 21,8%. Bessard dépose en vain une requête en annulation de l'élection, arguant de pressions sur les électeurs. Cela dit, il est élu maire en 1882 et entame la « laïcisation de l'école » en 1885 avec l'expulsion des frères. Dans un vif débat contre le Préfet au Conseil général, Boisgelin demande en vain leur retour.

12 - Boisgelin
Bruno de Boisgelin

En 1886, Bessard tente de rassurer : « vous ne croirez pas que la Religion trouve en nous des ennemis dans notre vieille et pieuse Bretagne » !
Malgré les réformes douloureuses à Plouha, Jouvelin peine à reprendre la main. Les scrutins sont dorénavant liés, le résultat des cantonales étant presque systématiquement confirmé aux municipales. A l'échelon national, les cartes politiques sont redistribuées et le clivage Républicains/Conservateurs perd de son acuité, d'autant plus avec l'arrivée du Radical, Emile Combe qui impose pour la première fois le clivage gauche/droite. Sous son mandat, le canton voit arriver la ligne de chemin de fer en 1905-1908 avec la ligne de Saint-Brieuc-Plouha et Plouha-Guingamp et une caserne de gendarmerie est construite rue Loti en 1904.


Après 25 ans de mairie et 20 ans de Conseil général, Bessard annonce son départ et ne se représente pas. Jouvelin laisse la place à son fils Pierre Ange Marie Jouvelin, également notaire qui en profite pour dénoncer les réformes brutales mises en oeuvre par les Radicaux, ceux qui, selon lui, n'ont pour seule devise qu'« à bas la culotte ». Jouvelin gagne à 52% contre un Paimpolais, inspecteur des Beaux Arts à Paris, Armand Dayot. Un recours est immédiatement formé critiquant l'ingérence du clergé, pour tenter d'annuler la victoire du « candidat réactionnaire ». Le Préfet écrit lui-même à Emile Combes pour faire pression sur les magistrats... Mais face au défaut de preuve, le Conseil d'Etat maintient le résultat et, constatant des irrégularités, le corrige, Jouvelin a gagné à 54,12%. Quelques temps après, Alfred Bessard, âgé de 77 ans se désiste de sa mairie en 1908. Un nouveau maire Conservateur, Armand de la Villesbret est élu, mais il est retrouvé mort à l'amorce du chemin de Pléguien, suite à accident de voiture à cheval. Refusant de cumuler avec sa nouvelle fonction de maire, Jouvelin ne se positionne pas pour les élections cantonales de 1912 et laisse la place au Radical Le Cornec, maire de Lanloup.

Au lendemain de la guerre, les choses s'inversent. Le Cornec se retire de la vie politique. Après onze ans de mairie, Jouvelin perd les élections municipales face à Maître Robin, successeur professionnel et politique de Bessard. L'élection cantonale oppose maintenant Jouvelin au médecin Radical Texier qui ne se défend de toute « réaction » ou « bolchevisme ». Mais l'élection donne Jouvelin très nettement gagnant avec 69,45 %.

En 1922, Jouvelin se maintient au Conseil général : « vous connaissez mes idées, elles sont aujourd'hui telles qu'elles étaient hier » mais dorénavant, il articule sa campagne sur les mots de la devise républicaine de sorte, dit-il, qu'ils « soient gravés dans nos coeurs ». A noter, pour la première fois, la présence d'un candidat Socialiste (SFIO) soutenu par Robin qui n'obtient que 6,59%. Renforcé, Jouvelin regagne alors la fonction de maire en mai 1925 avec 55,59 % contre Robin 44,41 %, tandis que son premier adjoint, Emile Le Guen, gagne le Conseil d'arrondissement.

8 - Costume
Uniforme de Conseiller général link

Les élections cantonales de 1928 sont l'occasion pour Robin de jouer sa revanche. Mais sa candidature génère un ensemble de crispations nées de la défaite aux municipales de 1925 avec des dissensions internes au comité républicain du canton et deux tracts : celui d'un « Vieux Républicain » qui dénonce un candidat qui « accorde si peu de valeur à la parole » et celui du conseiller d'arrondissement Epert, homme simple qui raconte comme Robin se moquait de son défaut d'instruction, de sa manière de parler et de ses habits usés : « Electeurs, si vous abordez M. Robin, Conseiller général, il rira de vos défauts dès que vous aurez tourné vos talons »! Au soir du 14 octobre 1928, les résultats donnent à Maître Jouvelin 50,70% et 49,30% à Maître Robin. Dès le 20 octobre, Robin entame en vain une action en nullité. Cela dit, Jouvelin est mis en minorité de très peu, sur la commune dont il est maire. Jouvelin perd l'élection municipale de 1928 et Robin redevient maire. Mais deux ans plus tard, en 1931, c'est bien Emile Le Guen qui se trouve reconduit dans son mandat de conseiller d'arrondissement, contre un Radical avec 64,61 % des voix.

Centristes et Socialistes


Le Guen amorce un tournant en se déclarant pleinement Républicain. Robin décède en 1931 et le greffier de paix Désiré Droumaguet lui succède à la mairie. En 1934, Jouvelin ne se représente pas aux élections cantonales et laisse sa place à Le Guen qui remporte l'élection haut la main contre Droumaguet avec 57,13 %. Le débat opposera maintenant un candidat du centre à un socialiste (le SFIO ayant pris la tête de la gauche à partir de 1936). Suspendus en 1940, les Conseils généraux ne sont rétablis qu'en avril 1944. Droumaguet laisse la place à son fils Maître Louis Droumaguet, notaire, qui devient conseiller général sous l'étiquette SFIO. Face à lui, le neveu d'Emile Le Guen, Alain Le Guen présente une candidature en 1949 et 1955 sous la bannière du Centre démocrate et social puis du MRP. Député à partir de 1958, il ne parvient au Conseil général qu'en 1964. Cela lui ouvre la voie pour la mairie en 1971. En 1974, il est reconduit dans son mandat de conseiller général face au Socialiste Jean Derrien.

En 1977, Alain Le Guen ne se représente pas aux élections municipales face au clerc de notaire Jean Lanno, Socialiste, qui devient maire de Plouha et remporte les élections cantonales de 1979. Jean Derrien, premier adjoint, remplace Jean Lanno au Conseil général, en 1985 et à la mairie, en 1989, postes qu'il conservera jusqu'en 2001 pour le premier et en 2004 pour le second. Les centristes Alain Parlier, maire de Plédédel, Francine Guyot, maire de Pludual et Jean-Claude Le Guen, fils d'Emile Le Guen prennent la suite du combat mais il ne parviennent pas à s'imposer aux élections cantonales face à Jean Derrien. En 2001, Jean-Claude Le Guen remporte la mairie mais en 2004 c'est le conseiller municipal d'opposition socialiste Philippe Delsol qui remporte l'élection ce qui lui ouvre la voie pour la mairie en 2008.

Depuis 1880, compte tenu du poids démographique de Plouha, un succès aux cantonales annonce presque toujours un succès aux élections municipales suivantes à Plouha. Entre temps, les lois de décentralisation de 1982 et 2004 donnent de nouvelles libertés aux Conseils généraux et un champs d'action qu'ils n'avaient jamais connu. Pour autant, avec la réforme des collectivités, le canton élira en 2011, le 17e et dernier conseiller général de Plouha !

 

Eric Duval

Conseiller municipal Plouha

 

 

1833

Joseph Nicol

Maire de Paimpol

1834

Louis Le Saulnier Saint Jouan

Maire de Binic

1840

Louis Bernard de Rennes

Député

1848

Pierre Chaumont

Médecin à Lanloup

1852

Charles de Goyon

Général

1870

Edme Armet de Lisle

Conseiller à Plouha

1879

Alfred Bessard

Maire de Plouha

1880

Bruno de Boisgelin

Pléhédel

1886

Alfred Bessard

Maire de Plouha

1904

Pierre Jouvelin

Maire de Plouha

1912

Pierre Le Cornec

Maire de Lanloup

1919

Pierre Jouvelin

Maire de Plouha

1934

Emile Le Guen

Maire de Plouha

1945

Louis Droumaguet

Maire de Plouha

1964

Alain Le Guen

Maire de Plouha

1979

Jean Lanno

Maire de Plouha

1985

Jean Derrien

Maire de Plouha

2004

Philippe Delsol

Maire de Plouha

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